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La réserve naturelle du Roc de Chère

Le lac d’Annecy est un site remarquable de Haute-Savoie, l’un des plus beaux et des plus célèbres dans les Alpes. Le lac est en effet situé dans un cadre exceptionnel.  Ses abords cachent d’ailleurs une zone préservée : la réserve naturelle du Roc de Chère.

 Un endroit protégé sur les berges du lac d’Annecy

Entre le grand et le petit Lac, sur la rive est, se trouve une grande falaise qui contraste avec les autres berges du lac. C’est en effet le seul endroit autour du lac qui est bordé d’une paroi abrupte. Celle-ci peut atteindre une hauteur de 70 mètres et constitue l’une des frontières de la réserve naturelle du Roc de Chère.

Ce pléonasme (chère signifiant rocher) représente bien cette zone protégée et encore sauvage qui est un « gros caillou », une avancée rocheuse boisée aux abords du lac et non loin de la ville d’Annecy. Ce petit territoire de 68 hectares est découpé en cinq zones à la topographie très variée.

La faune et la flore du Roc de Chère

Cet espace très particulier possède une faune et une flore spécifique que vous pourrez admirer lors de vos promenades dans la réserve naturelle du Roc de Chère.

Du côté du lac, on trouve un climat et une végétation méditerranéens alors que l’autre versant est dominé par une végétation d’altitude.  Cette diversité se ressent dans la variété de la flore puisque l’on peut dénombrer pas moins de 550 espèces de fleurs.

Côté faune, les animaux présents sur le Roc de Chère sont plutôt de petite taille puisqu’ils doivent se contenter d’un espace réduit. Il est l’habitat rêvé de différents amphibiens, oiseaux, papillons et petits mammifères. Vous pourrez ainsi croiser des faucons pèlerins, des grenouilles rousses…

Enfin, vous pourrez rencontrer un dernier habitant du Roc de Chère : le golfeur ! La réserve naturelle possède en effet un golf sur son territoire !

Visuel Flâner aux jardins d’Europe d’Annecy

Flâner aux jardins d’Europe d’Annecy

Lieu historique d’Annecy apprécié des promeneurs, les jardins d’Europe représentent un espace privilégié au cœur de la ville.

Une longue évolution au fil de l’Histoire

Au cours de son existence, le lieu qu’occupent actuellement les jardins d’Europe a connu bien des utilisations et divers aspects. Tout commence au XIVe siècle. À l’époque, l’endroit était occupé par une île entourée de marécage. Les premiers propriétaires connus des lieux (appelés alors « Pré Lombard ») sont des banquiers italiens, la famille Asinari.

Vers la moitié du XVIe siècle, le Pré Lombard est coupé en deux lors de la construction du canal reliant le Vassé au Thiou. L’une des deux îles alors créées accueillera par la suite des « cabanes de santé », refuges où étaient placés les contagieux durant les épidémies de peste.

En 1644, la famille de Nemours rachète le terrain et l’aménage en lieu d’agrément et de promenade. Il sera ensuite donné à l’Ordre religieux de la Visitation qui en fera un jardin privé cerclé par un mur de plus de 4 mètres de haut.

Du Rond-Point à l’Europe

Lors de la Révolution, l’emplacement devient propriété de la nation. Il sera racheté en 1834 par la mairie d’Annecy qui lancera alors un concours d’aménagement. C’est le projet du « Jardin du Rond-Point » qui sera accepté et réalisé entre 1855 et 1859. L’espace est ainsi transformé en presqu’île.

En 1863, le conseil municipal lance la construction du nouvel Hôtel de ville et mandate Henri Porreaux pour dessiner les plans d’un jardin de style anglais pour aménager les jardins. C’est ainsi que naissent les Jardins de l’Europe. Ils comptent alors près de 650 arbres et plus d’un millier d’arbustes.

Un havre botanique

Situés à deux pas de la ville, entre l’Hôtel de ville et le Lac d’Annecy, les jardins de l’Europe représentent aujourd’hui un parc de plus de 250 arbres. Ils abritent par ailleurs des spécimens rares et imposants parmi lesquels on retrouve un ginkgo biloba, un tulipier de Virginie, des pins laricio et des séquoias géants.

Ce grand parc arboré aux plantations centenaires est beaucoup apprécié des promeneurs mais aussi des artistes, friands des jeux d’ombre et de lumière présents dans les jardins.

Les jardins d’Europe possèdent à une de leurs extrémités le quai Jules Philippe qui accueille les barques de pêche, ainsi que l’île aux cygnes, îlot touffu abritant des centaines d’oiseaux.